du Puy a Santiago

Merci aux personnes qui passent par ce blog, c'est le permier que j'ose ėcrire donc je vous remercie de votre indulgence, j'ėspère qu'il vous donnera envie de faire le voyage pour ma part je repartirai sur la via Tolossana cet ėté je m'arrêterai à SaintJean Pied de Port  et je ferai un blog au jour le jour a nouveau .Si vous souhaitez laisser un message ça me fera plaisir et je vous rėpondrai pour l'heure je vous souhaite un bon chemin.   Pour voir le début du voyage allez a archives sur Avril

Je suis heureux d'avoir fait mon chemin je n'ai pas triché je l'ai pris comme il était en bloc, environ 6 semaines de mauvais temps j'ai suivi toutes les flèches de bout en bout et je ne regrette rien je voulais faire la voie du Puy car c'est la voie historique à mes yeux c'est la première a avoir été relatée dans un récit, sur le chemin j'ai rencontré beaucoup de gens tous souriants de marcher vers Compostelle avec chacun son idée sur sa marche tous les jours aller de l'avant mais pourquoi là aussi chacun a sa réponse j'ai traversé une bonne partie de la France que j'aime tant et j'ai vu de magnifiques paysages même sous la pluie et la neige l'Aubrac dans sa dureté hivernale était très belle je sais que sous le soleil elle est magnifique, peu de choses m'ont déçu. 

J'ai eu de gros problèmes pour me loger avec les ponts de mai cette année on pouvait  avec les RTT faire un viaduc, j'ai adoré voir Rocamadour la vierge était avec moi il a fait très beau ce jour là et j' étais sous le charme du lieu, même si la rando m'a plu que sur les 10 derniers kms, j'ai dormi au gîte le CANTOU tenu par deux soeurs très gentilles et un hospitalier que je salue ici. Je n'ai pas aimé faire 53 km pour me loger parce que je n'ai pas trouvé de gîte ou chambre d'hôte avant Vers où j'ai finalement fini à l'hotel c'est là que mon tibia gauche a chauffé et j'ai eu très mal pendant trois semaines.( les touristes réservent à l'avance dans plusieurs gîtes et quand ils sont posés n'appellent pas pour libérer les lits ou les chambres et les pèlerins ou randonneurs qui se tapent 30 ou 40 km avec 12 kg sur le dos sont dans la galère, c'est du pur égoïsme et pas du tout correct c'est  un manque d'éducation des agissements pareils ce n'est pas l'esprit pèlerins) ce genre de situation n'arrive pas en Espagne il n y a pas de réservation là bas, à méditer pour les loueurs en France.

Cahors est une  très belle ville je n'ai  hélas rien vu sous la pluie à mon arrivée et dans la brume le lendemain matin,  Lauzerte,  Auvillar, sont de jolis villages où il doit faire bon vivre, tout le long de mon chemin je me suis émerveillé tous les jours, j' adore me lever tôt  pour voir  pointer le jour, voir Conques est un très beau village c'est magique (la sortie après le pont des pèlerins  sous la pluie est a faire attention pas facile, Montcuq m'a un peu déçu, la cathédrale de Condom est austère à l'exterieur mais je suis resté bouche bée sur le pas de la porte tellement le lieu est riche, la pierre est taillée finement ce qui tranche avec l'exterieur, Monréal du Gers, Nogaro, Aire sur l'Adour avec ses ponts et en fond la montagne, Arzacq, Arthez, Navarrenx ses fortifications et son pont  à voir absolument, et la petite perle Saint Jean Pied de Port impossible de ne pas y passer je me suis arrêté une journée pour me reposer et repartir  d'attaque avec la pluie. Le camino en espagne est diffèrent au début ils est bétonné, ensuite on trouve des sections en pierre sur chape béton il longe des routes et autoroutes avant Burgos il passe le long de l'aéroport, mais j'ai bien aimé le centre de la cité, comme Léon une belle ville. La Messeta au début ça m'a plu mais une ligne droite de 17 km (+de 3 h) cernée par le blé commencée sous le soleil et finie avec un vent violent et de la pluie j'ai moyennement apprécié, les églises dans des petits villages m'ont étonné, beaucoup de villages ne vivent que grâce au camino dans la campagne il y a une multitude de ponts à voir , dans l'ensemble les espagnols sont des gens ouverts et  sympas accueillants ils nous renseignent quand nous sommes dans l'embarras, j'ai bien aimé la montagne "le Cebreiro" que j'ai monté sous un gentil soleil  j'ai apprécié les paysages, ils me rappellent l'Auvergne leurs maisons aussi solides aux murs épais .

Remerciements à tous les hospitaliers que j'ai rencontré du Puy à Santiago, un coucou  à ceux du Puy, Odile et André Aire/Adour, à Pauline et Marcel et aux enfants au gîte Bethanie, à Mme Caumont à Escayrac, Simone de la Bohoteguia, à la jeune femme de Pomps qui répondait à toutes nos demandes pour nous servir,  j'en oublie je suis désolé. J'aurai aimer revoir Jean-Louis le Normand qui me taquinait parce que je suis haut normand d'adoption, Jean-Pierre le chti, Gaby et Birguite avec qui j'ai marché une huitaine de jours nous nous sommes quitté a Figeac c'est la vie, Christine, Justin, Nathalie, là idem j'en oublie pardon, une pensée aussi à Ludivine, Thibault, Pascal et Annie, Evelyne et Daniel , Fernand et Monique, a Sylvie et Roger du Cantal,Jacques le suisse,Pierre Marie et Laure, aux six cyclistes rencontrés Chez Nanette on s'est bien "maré". Plus généralement à tous les pèlerins partis du Puy en Velay le 24/04/2013 vous faites parti de mon chemin j'espère que comme moi vous avez trouvé ce que vous cherchiez, je vous souhaite 

  Un BON CHEMIN. Jacques. 

        Je sors à 6h30 sous un ciel gris et bas pas très engageante la météo,

d'ailleurs, il ne tarde pas à "flotter", je suis à la borne 26 km de "Santiago"

donc je démarre en râlant ici c'est la Bretagne ils jouent aussi du biniou... 

Pendant 2h je ne vois personne je m'arrête pour un café et manger un

bout.  je vois des pèlerins passer et toute la journee de marche ce sera

comme ça. Plus je m'approche de mon but  plus mes réflexions arrivent

mélangées, arrivé dans "Santiago" je pense qu'il me manque un tampon

je rentre dans un café et c'est fait ( les 100 derniers km il faut 2 tampons

par jour pour avoir la compostella) j'avance en suivant les coquilles au sol

c'est dans mes cordes, je peux pas me tromper lol !!  je vois un panonceau

indiquant mon hébergement je file dans cette direction j'ai la chambre

jusqu'a 14 h,   j'arrive j'ai les draps la clef mais je dois attendre

13 h30 pour y accéder. A la "piaule" je laisse mon sac et file à la cathédrale

pour voir et prendre un grand coup d'adrénaline c'est un bel édifice je rentre

il y a plein de monde, ça prend des photos, ça parle fort, ect  je suis un peu

déboussolé pas facile de prier dans cette ambiance, en fait  je pense à ma

garde rapprochée, et à vous qui avez eu  la gentillesse de me lire. Ensuite

je fais un tour en ville je vous passe les détails où tout est dédié aux touristes

et c'est noir de monde!!  ensuite ben j'ai faim et ici le menu pèlerin a pris

3€  en quelques kms. 

Malgré tout ce bazar je suis content d'être là  je n'ai pas  trahi le petit garçon qui 

un jour s'etait promis d'aller à "saint Jacques de Compostelle"je vous souhaite

un jour à tous de faire la même chose c'est très enrichissant et on se sent  tellement

bien alors faites comme moi,  faire son sac c'est déjà partir c'est le début du voyage.

"Bon Chemin" 

En chemin à 6h20 je pars tranquille dans le brouillard je suis seul comme

pratiquement toute la journée je passe dans des villages où tout est fermé

il faut attendre 9 h pour que les bars ouvrent je prends un déj dans une

cafet'. Ici c'est mieux entre temps le soleil a bien voulu se lever et ça

recommence on longe une route  c'est ch.....t mais il y a quelque chose

quand même c'est la borne 50 km! je vais bien marcher pour avoir moins

à faire demain j'ai acheté de quoi pique-niquer à "Arzua" une ville moyenne

je pousse un peu plus loin demain c'est le dernier jour  je serai à "Santiago"

je trouve un hôtel y a rien d'autre la chambre est très bien pour ma "veillée

d'armes" avant les derniers kms du voyage  je pense à vous qui m'avez suivi,

demain en posant la main sur la pierre ne doutez-pas vous serez là dans ma

prière.

Je laisse la chambre tôt comme d'habitude, je ne sais pas où je

vais m'arrêter mais sûrement à 30 km de là pas moins ça sent

l'ecurie la fin du voyage mercredi je serai à destination mais il

reste quelques kms à faire le temps est moyen comme le wifi!!

"Galice" est comme  la Bretagne sur cette étape il y a pas grand

chose à dire. Je fais court juste un truc je m'arrête en fin de journée

dans un petit bled parce que l'albergue  a un logo  de qualité comme

des pèlerins avertis je pense que ma  journée est finie ça tombe bien

je rentre et prend un lit il y a deux  dortoirs et une fois installé je fais un 

tour il est bien moyen le gîte il a, à  mon avis un label  de courtoisie je le  

trouve vieux et moyennement propre il doit connaître quelq'un pour avoir 

ce label c'est le premier que je vois comme ça la nuit nulle, j'ai pratiquement

pas dormi  a cause d'un chauffage qui faisait un bruit d'enfer quand il se

mettait en route  pas de déj le matin à 6h20 je suis sur le chemin...à éviter!!!!! 

Je pars avec Olivier en direction de "Sarria" arrivé à destination

 je vais boire un café car le thé de ce matin n'avait pas de goût!!

Olivier continu je ne pense pas le revoir. Je repars et je taille la

route parce que beaucoup d'espagnols sont sur le camino c'est

dimanche et ils viennent randonner. Les bornes indiquent les kms

restants à faire 110 km de "Santiago" je décide après un vote avec

moi- même de marcher plus vite!! les paysages sont magnifiques

il fait beau je traverse les hameaux, les villages avec des maisons

aux hauts murs de pierre c'est magique je suis euphorique enfin

je vois un groupe de touristes ils se prennent en photo, elle est là

la borne 100 km, je demande à un touriste de me photographier,

c'est fait je repars et d'un coup les jambes me manquent,ca fait 50 jours que je

marche vers Santiago une énorme émotion m'envahie il me faudra plusieurs minute

pour digérer ou assimiler le moment tout arrive en vrac dans ma tête ca sera difficile

de l'écrire ici sur mon petit blog le chemin simplement a fait son boulot mais de toute

façon c'est du bonheur de la joie mais je ne pensais pas au depart que ce serai si fort ,

j'envoie un sms à ma chérie pour lui faire partager l'instant!!!

  Je quitte le gîte municipal à 6h30  une fois de plus j'ai mal

dormi  toujours pour les mêmes raisons.  j'attaque la descente, le

problème on est sur la route il fait pas chaud mais ça va venir sans

aucun doute il y a des signes, mais là il fait vraiment frais à environ

1300m  je supporte mon polaire je passe à "Linares brimbeira" les

paysages sont ceux que j'aime, magnifiques avec des nappes de 

brumes à mi-chemin entre les pointes des sommets et des vallées,

ensuite on suit une ligne  de crêtes entre 1200 m et 1300 m donc ça

monte ça descend, mais rien de brutal les villages "hospital de Con-

desa",  "Padomelo"1337 m tous les pèlerins sont ravis du spectacle

que de changement avec la plaine  qui commençait à ennuyer séri-

eusement. Moi (ce qui m'ennuie c'est la coupe des foins! ça coupe

partout et moi j'éternue). Je passe à "Fonfria"  ça  ressemble un peu

à l'Auvergne, les villages de "San Xil" montent, le soleil est sorti et

a chassé tous les nuages je suis à ma place dans ce joli décor  je

pense que le pèlerin est entrain de remplacer le randonneur je de-

mande à Saint Jacques de me permetre de finr mon beau chemin

fait de belles rencontres, et aussi qu'il veille sur ceux que j'aime.

Entre les villages de "Fontearcude", et "Furia"  je salut un pèlerin al-

longé dans un champ (hola bon camino)  il me répond et se redresse

c'est Ludivine la jeune  femme de Caen ah comment ça va ect, ect.....,

on discute un peu, mais c'est pas le tout je veux manger, donc elle me

suit  jusqu'à "Furia" où je casse une croûte nous décidons d'aller à "San

-Mamede" où il y a un gîte à label, le dortoir trop petit  à mon goût on

demande le prix d'une chambre double c'est 40€  déj compris + 9€ le

repas, je suis dans mes prix ça marche c'est végétarien mais c'est bon

une belle journée depuis un bout de temps .

                              Le gîte municipal n'est pas équipé pour le déj

les pèlerins toujours aussi discrets le matin me réveillent tôt donc

à 6h30 je sors et je monte à environ 1,5 km je trouve un petit

bar ouvert où quelques  pèlerins casse la croûte, pour 3e60 j'ai

un déj correct,  20mn de pause et je repars tranquille je ne sais

pas où je vais aller mais je marche, le paysage a changé en basse

montagne, j'aimerai bien être ce soir à "Cebreiro"  il parait que ça 

grimpe bien. La montée ne m'inquiète pas la question est comment

je serai au pied de la montagne?  je marche dans tantôt des vignes,

des cerisiers, alors que je me pose des questions je vois quelqu'un

qui est arrêté à une intersection et à mon passage me demande qu'elle

est la bonne direction je lui dis tout droit, je vois un panneau plus loin.

Elle s'appelle  Maryline et vient de Bordeaux elle me demande de faire 

un bout de chemin avec moi pourquoi pas, c'est un signe elle ne marche

pas très vite ça me permettra de ne pas me griller avant  la montée,

elle s'arrête 10 km avant moi dans un petit bled où nous arrivons à

13h30 juste pour manger un bout, en fait des pâtes ça me va bien je

suis à 10 bornes mais y a 5 km de vraie grimpette. Après ce repas de bon

aloi je laisse Maryline à son gîte lui souhaite le meilleur. Puis j'attaque la

dernière partie de l'étape plus je monte, plus le paysage est beau comme

en montagne quoi!! mais ça me change de la plaine le soleil éclaire généreusement,

la montée se passe bien à part quelques côtes un peu raides ça va je ne

m'emploie pas à fond, arrivé en haut en 3h  je ne regrette pas mon choix

la vue est superbe et le village typique, sympa, je vais au gîte municipal déjà

beaucoup de pèlerins sont là mais il y a une place tout va bien je suis logé.

PS: pensée à mon petit Loris "Bon Anniversaire" je pense bien à toi mille bisous . 

         Je sors  du gîte à  7h15 je marche vers  les villages de "Riego

de Ambros"  et plus loin "Molinaseca" c'est  entre les deux  que je 

retrouve le groupe d'alsaciens, nous desendons à "Ponferrada"

qui est une ville importante avec de jolis monuments après un

passage à la banque nous avançons pour trouver un coin pour

manger on s'installe près de la chapelle "santa Maria de Compostela".

Nous sommes en moyenne montagne un peu comme l'Auvergne

donc pas de problème, ensuite le village de "Camponaraya" Eveline a

chopé la crève et a du mal cet après midi mais à 5 km du but elle

reprend du rythme et nous arrivons  à "Cacabelos" vers 15h30. Après

la douche et le linge, je fais un tour en ville un gros bourg où il y a tout

ce qu' il faut. On se retrouve pour manger une paella.

 Bonne soirée à mon épouse ne t'inquiète pas, selon

l'heure où j'arrive je fais comme je peux!  bises. 

          Je quitte le gîte où j'ai passé une excellente nuit  je fais mon

déj'  et à 7h  je suis dehors  il fait bon et ça va durer toute la journée,

on approche la montagne et le paysage  changent  non doucement

mais sûrement  c'est de la moyenne montagne comme l'Auvergne,

chez nous c'est moins brutal, je passe "Catalina de Somoza"  ensuite

"Rabanal del Camino"  je suis  seul en chemin  je pense que la plupart

des  pèlerins vont s'arrêter  là il n'y a pas grand chose dans ce village,

à "Foncbadon" je casse la croûte il fait bien chaud mais c'est supportable.

Je repars et ça monte encore, les sommets autour sont à 1400m le

chemin passe en dessous du hameau de "Manjarin" et après  les pointes

sont à 1500 m et enfin avec l'arrivée à "El Acebo" ça va descendre demain.

Les vues sont plus jolies ça change de la plaine et j'ai des photos  pas

mal je pense.